Qu'elles soient bonnes
à tout faire ou massothérapeute, les héroïnes de ces films sont toutes des
femmes immigrantes. Elles évoluent dans des milieux bourgeois qu'elles servent
honnêtement et se prêtent bien malgré elles aux idées saugrenues de leurs employeurs.
À la fois divertissants et quelque peu grinçants, ces petits films
font passer un moment agréable tout en nous amenant à la réflexion.
Dans Beatriz
at Dinner, c'est la confrontation entre une
immigrante mexicaine et un milliardaire pour qui seuls l'argent et le
pouvoir comptent. Le fossé entre les riches et les autres n'est pas sans
rappeler ce qui se passe non loin de chez nous.
Un père de famille coincé et collet monté
découvre un jour Les
femmes du 6e étage, une joyeuse cohorte de bonnes
espagnoles qui vivent dans son immeuble. Grâce à Maria, qui travaille chez
lui, il découvrira un univers exubérant à l’opposé des manières et de
l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse
enfin aller et découvre avec émotion les plaisirs simples de la vie.
« Madame» est un film assez caustique et mordant malgré
quelques facilités. Maria est une bonne déconcertante et très intelligente qui
tombe amoureuse d'un riche anglais. On assiste dès lors à la confrontation
entre cette femme simple et sa patronne jalouse, qui n'admet pas qu'on puisse
s'intégrer ainsi dans son milieu de riches, snob et plein de
faux-semblants. De l’espièglerie, de la tendresse, de l’émotion font de
cette comédie un divertissement agréable et plein de fraîcheur dont la fin
prendra des airs de liberté bienvenue ! C'est cependant une fable assez cruelle
où l’expression « L’habit fait le moine » est ici parfaitement
illustrée.
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